Littératures / Critique et analyses

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Le jardin des hélices

 

 

1. Autobiographie, Chapitre deux.

 

            Responsable, à la Libération, des activités "culturelles" de la Maison des Sciences,  j'avais sollicité l'aide de Jean Paulhan par qui j'obtins ainsi une conférence (médiocre, il faut l'avouer) d'Albert Camus et une exposition de Dubuffet (qui m'en tint inexplicablement rigueur, comme en témoigne sa Lettre aux amateurs de tout genre). En fait mon objectif était d'obtenir la publication de mon ouvre poétique dans la prestigieuse collection Métamorphoses. Paulhan m'ayant retourné mon manuscrit ("intéressant, mais un peu frêle, peut-être, pour notre collection..."), je ne  désarmai pas et  lui fit connaître mon intention de réaliser une adaptation  théâtrale de Gueule de Pierre !

            Bref, j'étais un emmerdeur et j'imagine sans peine le plaisir sadique que dut prendre  Paulhan à me mettre en rapport avec Queneau. Assis en face de ce dernier, dans le petit bureau de la rue Sébastien-Bottin, je n'en menais pas large, mais finis par exposer mon idée - que n'accompagnait d'ailleurs nul découpage, nul dossier : c'était du vent!... Queneau répondit par un bruit de gorge, une sorte de gloussement qui en disait  plus que bien des encyclopédies.

            Je ne désespérai pas et entrepris une autre approche. C'était le temps béni du "Club d'Essai  de la Radiodiffusion Nationale", fondé par Jean Lescure et dirigé pa Jean Tardieu. François Billetdoux y animait une émission "de  qualité" où Christiane Verger et moi devions mettre en musique les textes de poètes comme Apollinaire, Jarry, Desnos, etc... Je dégainai mon Queneau et nous eûmes une version de Muses et Lézards interprétée (admirablement) par le Quatre Barbus. J'avais composé des musiques sur une dizaine d'autres textes des Ziaux et de Bucoliques. Les Vian organisèrent alors un dîner, rue du Faubourg Poissonnières, à la fin duquel je fis mon petit numéro de chanteur "Rive Gauche" (Prévert et Kosma n'avaient pas encore frappé!). J'eus droit, cette fois à un satifecit de notre bon maître, accompagné d'une  signature pour déposer les ouvres (parmi lesquelles C'est bien connu - rebaptisée depuis, d'après son incipit, Si tu t'imagines) à la SACEM.

            Mais le vent s'étant levé, il fallait bien tenter de vivre. J'entrai donc au Service de la   Documentation du naissant Commissariat à l'Energie Atomique avec la tâche de réformer la Classification Dewey (la célèbre CDU), pour l'adapter aux besoins du CEA. Dès que mon travail fut présentable,  je le soumis à Queneau [1]. Mais cette fois j'étais bien tombé car il était justement en train de rédiger sa présentation  de l'Encyclopédie de la Pléiade [2]. Dans ce texte, il mentionne, en effet, ma Classification alpha-numérique, me rebaptisant, pour la circonstance,  "Pierre"  Braffort : j'étais bon pour l'OULIPO !

 

2. Penser, classifier.

Dans sa "Présentation", Queneau observe ([3], p. 100) :

"Au cours du XIXe siècle, les encyclopédies qui paraîtront, sous ce nom, adoptant toutes l'ordre alphabétique, seront en  fait des dictionnaires aux articles plus ou  moins longuement développés. Ce n'est qu'en France au XXe siècle qu'on verra paraître des encyclopédies adoptant un ordre raisonné. L'Encyclopédie de la Pléiade se place dans cette cat,gorie.  L'établissement d'une encyclopédie véritable est donc lié au  problème de la classification des sciences, et même de toutes  les activités humaines ..."

Examinant rapidement plusieurs classifications usuelles (y compris celle de Dewey), il   constate (p. 101) qu'  

"une classification linéaire est devenue insuffisante".

            L'Encyclopédie se répartira donc en  trois séries relativement parallèles. La première (didactique) se développe cependant suivant "l'ordre classique des sciences" (p.104). Comment rendre, en effet, les innombrables liens obliques entre disciplines lorsqu'on ne  dispose que des deux dimensions d'un rayonnage ? L'effort classificatoire demeure donc suspendu, malgré l'intérêt que lui porte, depuis longtemps, l'auteur.

            Car,  dix ans auparavant, dans un article rédigé pour Les grands courants de la pensée mathématique, un recueil de textes importants rassemblés par François Le Lionnais, Queneau s'était déjà livré à un examen des différentes branches de la science et de leurs rapports [4].  La mathématique, on ne s'en étonnera pas, y jouait un rôle essentiel (Queneau a été fort surpris de ce que ces encyclopédistes amateurs que sont Bouvard et Pécuchet ne s'y intéressassent point). La mathématique s'appuyant sur la logique et celle-ci exprimant des propriétés de la pensée humaine, l'ordre "classique" des sciences n'est effectivement pas linéaire, mais se présente comme une boucle si, partant de la logique, on y retourne via les sciences exactes, les sciences de la vie et les sciences humaines, dont la psychologie qui à son tour, assure le fonctionnement de notre pensée logique.

            Pour  étoffer  son  argumentation,  Queneau  cite  Piaget et Vernadsky et c'est d'ailleurs à Piaget qu'il confiera, en 1967, la direction d'un volume de l'Encyclopédie : Logique et Connaissance scientifique. Curieux ouvrage, en vérité, presque entièrement rédigé par Piaget  lui-même  et ses  élèves, ce qui donne une vision singulièrement biaisée de l'épistémologie! Mais la dernière partie,  certainement conçue en accord  avec Queneau, contient un article important (signé Piaget!) intitulé : "Le système et la classification des sciences" ([6], p.1151). On y trouve une  revue très complète des divers  systèmes, de Bacon à Kedroff en  passant par Ampère, Auguste Comte, etc.. Il est probable que l'allusion à Kedroff fait écho à ces "thèses qui ont été récemment soutenues en Union soviétique", auxquelles Le Lionnais fait allusion  en présentant la contribution de Queneau dans les "Grands courants". En tout cas, la conception de Piaget est clairement énoncée : le système des sciences est cyclique. Il le démontre en analysant les relations attestées pour chaque couple important de disciplines :

      -  sciences mathématiques et psycho-sociologiques,

      -  sciences logico-mathématiques et sciences physiques, etc..

Distinguant  quatre  "points de  vue"  dans l'approche d'une discipline :

               A. matériel

               B. conceptuel

               C. épistémologique interne

               D. épistémologique dérivé,

il déclare que ([6], p.1220),

    "...le système des sciences présente une forme circulaire aux  niveaux A et D (sans reparler  des  courts-circuitages  ni des interactions croisées) et une forme linéaire aux niveaux B et     C."

puis conclut ([6], p.1223) :

"Mais un tel cercle n'a rien de vicieux puisqu'il ne se ferme jamais et qu'à le parcourir on augmente à chaque tour le niveau des connaissances : le processus effectif est donc celui d'une montée  en  spirale ou,  si l'on  préfère, d'une     marche dialectique,  telle que chaque nouvel échange entre le sujet  et l'objet  ouvre la perspective  d'un nouveau progrès possible soit dans la  conquête du réel, soit dans l'affinement des instruments déductifs."

Le thème du cercle est donc partout présent, ainsi que j'ai pu  le montrer en [7]. Schémas  cycliques  de l'histoire, retours à l'identique, mais aussi clôtures de l'ouvre poétique (à la fin de  Fendre les flots),  romanesque (à la  fin du Vol d'Icare), de l'ouvre tout  entière  (à  la  fin de Morale Elémentaire). Mais s'agit-il bien d'un cercle, d'une spirale, ou peut-on s'arracher aux dimensions du  plan et s'élever le long d'une hélice ?

 

3. Cosmicomiques.

            Dans la "Présentation", Queneau évoque, au delà des disciplines scientifiques,  l'ensemble de "toutes les activités humaines" (auxquelles s'applique, d'ailleurs la CDU de Dewey). On trouve évidemment, dans cet ensemble élargi, une abondance de ces circularités  et  "courts-circuitages"  décrits  par  Piaget.  Et lorsqu'on  s'amuse à découper  deux  morceaux   de  dimension raisonnable en deux  points suffisamment distants de ce réseau serré d'activités,  de disciplines et de relations, on a parfois la surprise de constater que les schémas obtenus  présentent de curieuses  analogies  de  structure. Certaines  de  ces  correspondances  ne  font qu'exprimer  conditions de fonctionnement de métaphores traditionnelles : la guerre, l'amour, le sport, etc.. D'autres sont plus subtiles et sont porteuses d'effets esthétiques ou épistémologiques.

            C'est ce qui m'a conduit, lors du Congrès du Premier millénaire de l'OULIPO (en 1971), à proposer un exercice de "transduction littéraire" : partant d'un texte de Physique Théorique ("Old and new Fashions in Quantum Theory" de Fred Dyson), j'imaginai une correspondance entre concepts de la physique et de la "psychologie romanesque" :

gravitation —> amour

électromagnétisme —> jalousie,

Queneau observa qu'ainsi traduit le texte de Dyson faisait penser à l'Education sentimentale! Je me décidai alors à préciser la procédure en la rendant plus rigoureuse (donc oulipienne) et je l'appliquai au texte même de Queneau : "Les mathématiques dans la  classification des sciences" [4]. Le  résultat est le n° 18 de la Bibliothèque Oulipienne [8] qui contient l'exposé de la méthode de transduction ainsi que le texte résultant. Je reproduis ci-après les deux "réseaux sémantiques" qui fondent la transduction. 

 

 

 

            Le premier de ces schémas propose l'une des formes possibles du  réseau de relations  (du "réseau sémantique")  que l'on peut construire en  se  livrant à une analyse minutieuse  du  texte de Queneau. Il a le mérite de rendre plus lisible l'analyse quenienne de la structure des   disciplines, telle qu'elle s'exprime en [4]. Son caractère bidimensionnel est manifeste : la dimension "horizontale" reproduit l'ordre "classique" des sciences; la verticale exprime le niveau croissant d'abstraction. Mais les liens "obliques" sont aussi visibles; d'autres sont implicites.

 

 

 

            Le  second schéma se  passe de commentaires (il  faut noter, cependant  que je  n'ai pas réussi du  premier coup à trouver un champ sémantique "cible" susceptible d'être structuré de façon convenable, c'est à dire isomorphe au schéma du texte quenien). Certaines   correspondances sont cependant intéressantes. C'est ainsi que Stendhal occupe, dans le schéma "cible", la place qui est celle de Vito Volterra (inventeur des équations intégro-différentielles qui portent son nom et qui permettent de calculer la dynamique des phénomènes de "lutte pour la vie") dans le schéma "source". On appréciera donc la coïncidence (?) qui veut que Matilde poursuivie par les assiduités - devenues importunes - de Stendhal, se réfugia dans un village de Toscane où Stendhal la rejoint  pour se voir signifier un  congé définitif, un village nommé Volterra...

            Queneau avait donné l'exemple d'une construction fondée sur un jeu d'homo-syntaxismes et d'homosémantismes, dans sa contribution à la Bibliothèque Oulipienne [9]. Bien  mieux, ne trouve-t-on pas,  tout au long de son ouvre, l'exploitation de schémas de ce genre?

            On songe évidemment en premier lieu à la PCP [10].  Le poème se développe comme une véritable encyclopédie en partant de la genèse de la Terre et de l'apparition de la  vie (Premier Chant) pour  aborder l'évolution (Deuxième Chant). Après  un retour sur "les corps   simples" et la classification de Mendeleïeff (Troisième Chant) la description de l'évolution  est reprise (ab viro) et fait l'objet des chants Quatre et Cinq.

            D'autres systèmes sont mis à contribution dans l'ouvre romanesque : signes du Zodiaque, hiérarchie des "règnes" de la nature, ou paradigmatique spontanée des locutions  (courir les rues, battre la campagne, fendre les flots), etc.. Queneau n'est pas sectateur d'un  système. Il s'intéresse à tous, gardant, bien sûr, une prédilection pour ceux où pourrait se  manifester quelque effet mathématique, voire arithmologique... mais surtout littéraire!

 

4. Le jardinier de Platon.

           
Explicitant, sur trois exemples (Le Chiendent, Gueule de Pierre, Les Derniers Jours),  sa "Technique du Roman", Raymond Queneau écrit ([5], p.29) :

"Dans le premier,  le cercle se referme et rejoint exactement son point de départ. Dans le second, le mouvement circulaire ne rejoint pas exactement son point de départ, mais un point homologue  et  forme un arc d'hélice : le signe final du Zodiaque, les Poissons, ne se situe pas sur le même plan que les poissons-bêtes. Dans le troisième enfin,... le cercle se  brise dans une catastrophe..."    

            Le schéma de l'hélice est donc familier à Queneau dès 1937, c'est à dire 30 ans avant que Piaget ne l'emploie à nouveau. A vrai dire ce schéma a été "popularisé", depuis un bon moment déjà,  par Lénine (dans "Matérialisme et Empiriocriticisme"), et nos deux auteurs ne l'ont sûrement pas ignoré (Piaget ne le cite pas, mais, curieusement, il ne cite pas non plus [3].

            Mais l'hélice Quenienne a "comme un défaut". L'optimisme marxiste-léniniste lui est étranger. Car l'auteur explique ([5], p.32) que l'on peut comparer

    "Gueule de Pierre à un homme qui, parvenu en haut d'un escalier, croit qu'il y a encore une marche à monter alors qu'il n'y en a plus;"

            Il me semble que cette analyse, ce cheminement sur une hélice qui s'achève en   piteuse catastrophe, est bien caractéristique des hésitations, des doutes, des ambiguïtés de la pensée quenienne. Le faux-pas "icarien" exprimé dans "Gueule de Pierre" pourrait bien être  celui du rédacteur  empêtré du "Journal" (ou du moins du fragment que nous connaissons).

            Certes les manifestations d'une (modeste) gaieté et même d'une sorte d'enthousiasme Lucrétien apparaîtront (dans la PCP, notamment). Mais ([11], p.95) "il y a quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark", annonce la rencontre fortuite d'un Kierkegaard et d'un Rabelais sur les bords de l'Epte. Pas d'hélice subsumant un infini progrès, car si ([12], p.279)

                             "l'amour se ballade en un autogyre",

c'est           

                             "au dessus des cons"...

            Queneau ne sera donc pas le jardinier d'Empédocle ni d'Epicure, et encore moins de Hegel ou d'Héraclite, malgré ([13], p.195) :

"Jamais ton pied ne plantera
deux fois dans la même terre
c'est Héraclite qui dit ça
près du cimetière."

Mais nous savons qu'il demeure, jusqu'à la fin de sa vie, un lecteur attentif et fidèle de  Guénon et du Yi-King. On devine chez lui la présence constante d'une tentation mystique qui s'accommode plus ou moins bien, selon les moments, de l'expérience surréaliste, de la collaboration avec Boris Souvarine, etc..

            Paradoxalement, c'est peut-être la Science (disons plutôt un aspect particulier de l'actualité scientifique) qui fera pencher la balance vers Guénon : la publication (par les éditions Hermann), à partir de 1939, des Eléments de Mathématique, que signe l'auteur  collectif "Bourbaki" est un événement très important pour Queneau (comme pour Le  Lionnais). D'ailleurs, lorsqu'il rassemble un certain nombre de textes d'inspiration scientifique  et puisés à différentes sources (dont la première édition de Bâtons, Chiffres et Lettres),  Queneau place en tête du recueil Bourbaki et la  Mathématique de demain  ([4], p.11). Or la conception que Bourbaki se fait de l'activité mathématique, qui est la conception dominante   chez les mathématiciens professionnels, est parfaitement platonicienne. Le traité nous offre une présentation axiomatique des structures mathématiques, dans l'esprit de Hilbert, et sur le modèle du traité prestigieux de van der Waarden Moderne Algebra. La notion de base est celle d'un ensemble abstrait qui engendre une échelle d'ensembles où logent les structures.

            Queneau observe bien ([4], p.18, note1) :

"Il y a des domaines très vivants de la mathématique actuelle que Bourbaki laisse  (provisoirement?) en dehors de  ses préoccupations, par exemple les "mathématique finies", et aussi la théorie des fonctions récursives qui joue un rôle de plus en plus important en métamathématique et en logique."

    Cette remarque est particulièrement lucide car les disciplines négligées par Bourbaki vont prendre une importance considérable avec le développement de l'informatique. Il n'en reste pas moins que le dogmatisme bourbakiste pèsera lourdement sur le développement de la mathématique, en France et ailleurs, imposant, à tous les niveaux de l'enseignement, les trop  fameuses "Mathématiques modernes".

            Platonicien ou Hegelien? Formaliste ou dialecticien? Il n'y a pas de réponse évidente.  Les réticences de Queneau  sont peut-être à la mesures de ses espérances déçues. C'est ainsi que, dans un article publié en 1938 dans la Critique Sociale et reproduit dans Bords ([4],  p.131), il étudie La dialectique des mathématiques chez Engels pour y démasquer des "paralogismes".

            Un peu plus tard, en 1958, un texte parait dans Décalion (cf.  [4], p.37), qui manifeste de meilleurs sentiments à l'égard de Marx et d'Engels.  Mais la  dialectique qui le séduit ici est plutôt de type "arithmologique".

            Pour qui veut garder les pieds sur terre et même savourer quelque espérance, c'est à coup sûr la "petite Cosmogonie" qu'il faut lire et relire. Et si Queneau avait pu prendre connaissance du récent numéro de Pour la  Science (version française du Scientific American auquel il était abonné), il y aurait trouvé une version nouvelle de l'hélice. La PCP s'achève, en effet,  par l'évocation des "sauriens du  calcul" : c'est l'ère informatique qui s'annonce.  Or le numéro 122 de Pour la Science décrit les systèmes informatiques qui permettent la   simulation des phénomènes les plus variés  : dynamique des particules élémentaires ou des étoiles, métabolisme des objets et des êtres, etc.. On est donc en présence d'une hélice, d'une bonne hélice : on part d'un monde en genèse, on arrive à une civilisation où se dessine la  simulation de la  genèse elle-même!  On est donc bien monté d'un pas dans l'abstraction...

            Mais "Loin du temps de l'espace l'homme s'est égaré", il renonce à organiser ou à classer.  Après la trilogie poétique, Morale Elémentaire nous convie à une revue de détail où voisinent,  avec les cinq solides platoniciens, plantes et animaux, chêne et chien, fleurs bleues et chiendent. Et pour l'homme égaré,

               "le calme reviendra quand il verra le temple

                de sa forme assurer sa propre éternité."

 

 

5. Besoins de bouquins ?

[1]  P.Braffort  :  Elaboration  d'une  classification  alpha-numérique pour le fichier matières du Service de Documentation du  Commissariat à l'Energie Atomique Rapport C.E.A. n° 238, 1953 ; 2e  ed. n° 568, 1956.
[2]  R.Queneau : Présentation de l'Encyclopédie. Prospectus publicitaire paru en 1956 reproduit dans [4], p.85.
[3]  R.Queneau :   La place des mathématiques dans la classification des sciences.      Les cahiers du Sud, p.393 (1948), reproduit dans Bâtons, Chiffres et Lettres (1ère édition, Gallimard, 1953) puis p.123 dans [4].
[4]  R.Queneau : Bords. Hermann,1963.
[5] R.Queneau Bâtons, Chiffres et Lettres. Idées n°70 (édition revue et augmentée), Gallimard, 1965.
[6]  J. Piaget & alii : Logique et Connaissance scientifique. Encyclopédie de la Pléiade, volume XXII, Gallimard, 1967.
[7]  P.Braffort : Queneau  conique ou  l'amateur de  cercles et  d'ellipses.  Numéro spécial consacré à Raymond Queneau, Europe n°650/651, p.116, 1983.
[8]  P.Braffort :  Le désir (les désirs) dans l'ordre des amours d'après Raymond Queneau. Bibliothèque Oulipienne n°18, 1982.
[9]  R.Queneau : Les fondements de la Littérature d'après David Hilbert. Bibliothèque Oulipienne n°3, 1976.
[10] R.Queneau : Petite cosmogonie portative. Gallimard, 1950.
[11] R.Queneau : Fendre les flots. Gallimard, 1969.
[12] R.Queneau : Si tu t'imagines. Gallimard, 1952.
[13] R.Queneau : Battre la campagne. Gallimard, 1968.

 

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Paul Braffort © 2002
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